Un polymathe inspirant pour les HPI : Alexandre Astier
3 principes de vie à adopter !
Je ne sais pas si Alexandre Astier est HPI, mais il mériterait de l'être ! Quoi qu'il en soit, il peut être une source d'inspiration pour bien des HPI, car son parcours montre une faculté à tirer pleinement parti de son potentiel. J'en ai dégagé quelques grands principes :
Adopter l'état d'esprit du polymathe : il sait tout faire et y exceller !
Je qualifie Alexandre Astier de « polymathe », car même si nous associons spontanément son nom à Kaamelott, ses talents et compétences vont bien au-delà de la création de la série.
Les polymathes sont parfois décriés comme « sachant tout faire et rien faire » parce qu'ils n'auraient pas développé d'expertise particulière et qu’il serait difficile de leur coller une étiquette. En réalité, le polymathe est capable d'avoir un excellent niveau de maîtrise voire d'excellence dans plusieurs domaines, parfois éloignés les uns des autres - évidemment, cela peut créer quelques jalousies.
Jugez un peu : on pourrait penser qu'être à la fois acteur, réalisateur, scénariste, auteur producteur et monteur ne présente pas un grand mérite, puisqu'il s'agit (en apparence) du même domaine. Soit, mais je ne crois pas qu'il en existe beaucoup d'autres exemples. Surtout, son expertise va bien au-delà d'être « juste » acteur, scénariste, etc. Voyez plutôt :
il a conçu une police de caractères spéciale pour le film Kaamelott ;
il a développé en langage Python un programme d'aide à l'écriture ;
il créé ses propres machines ;
il donne régulièrement une conférence intitulée L'Exoconférence qui porte sur l'astrophysique et a reçu la reconnaissance d'astrophysiciens par plusieurs prix. (présentation de la conférence ici)
S'affranchir des codes et normes : il ose malgré les mises en garde
Lorsqu'il est passé de la série télévisée au cinéma, Alexandre Astier n'a pas manqué d'entendre « Attention, le cinéma, ce n'est pas de la télévision. Il y a des codes à respecter ». Il existe dans de nombreux secteurs des « videurs », qui s'emploient à vous empêcher d'entrer dans un domaine dont vous ne maîtrisez pas les codes. En bref, l'équivalent du « Non, vous n'entrerez pas en baskets » dans les boîtes de nuit, mais appliqué au cinéma, à l'industrie du luxe, au milieu de l'édition, etc.
Et vous savez quoi ? Alexandre Astier n'a pas tenu compte de ces « bons » conseils et a considéré que le cinéma était aussi un lieu où raconter des histoires. Même si j'ai été un peu déçue par son film, j'apprécie qu'il ait osé se lancer au cinéma et surprendre par une tonalité différente.
Se donner une robuste philosophie de vie : « Ne travaillez jamais avec des connards ! » (sic)
C'est probablement mon conseil préféré ! Certes, il n'est pas toujours facile à mettre en œuvre, car vous n'avez pas toujours le choix de votre environnement de travail. En revanche, il incite au moins à être vigilant, car : les connards vous tirent vers le bas, vous empêchent d'utiliser votre créativité, sapent votre confiance en vous, bref sont une vraie nuisance. Ils vous freineront constamment même s’ils sont animés d’intentions positives. Donc, évitez-les à tout prix, mais je reconnais que c’est parfois un luxe de pouvoir choisir les personnes avec qui travailler.
Si vous voulez aller plus loin, je vous recommande cette excellente masterclass qu'Alexandre Astier a donnée lors du Geneva International Film Festival, tout est dit !
Citation inspirante
Si l’intelligence artificielle est capable de m’imiter, c’est que je suis le problème, pas l’ordinateur. Alexandre Astier
Qui suis-je ?
Je suis Florence Meyer, consultante en management, coach et auteur. HPI et membre de Mensa France, je coache des surdoués : Je les aide à utiliser leur plein potentiel dans leur vie professionnelle et personnelle. Ce sujet vous parle ? Contactez-moi à champdupossible@gmail.com !